Ces saltiques se sont prêtées à la scéance photo comme des stars !
Marpissa muscosa
Une "grande" araignées sauteuses, Ordre des Araneae, Famille des Salticidae.
Taille : 6 à 8 mm pour le mâle et jusqu'à 10 mm voire 12 mm pour la femelle.
Le céphalothorax est brun avec des bandes de poils clairs.
L'abdomen allongé a une jolie robe qui varier du gris au brun.
La première paire de pattes sont plus grosses et plus foncées que les 3 autres paires
Habitat: Sous les écorces et lichens des arbres, dans les fentes d'un mur,...
Les Marpissa muscosa chassent à vue et sautent sur leur proie; Ils s'attaquent à des grandes proies comme les opilions, des mouches ou d'autres araignées.
Reproduction : Ces petites araignées tissent un cocon à l'intérieur duquel se développeront leurs progénitures sous la garde assidue de la femelle.
Une femelle surprise sur le rideau de la porte fenêtre du salon
Vue ventrale d'une Marpissa muscosa
Détail de la face avec ses 4 yeux frontaux
En plus de ses yeux frontaux, on voit ici les yeux latéraux au sommet du céphalothorax
Cette Marpissa muscosa n'aurait-elle pas les yeux plus gros que le ventre !
Ces araignées sont des sujets de très petite taille, elles ne mesurent que quelques millimètres, ce qui constitue une des difficultés pour les prendre en photo, en plus elles ont sans cesse la bougeotte.
J'ai réalisé mes premières photos avec un appareil compact en mode macro pour les mises au point rapprochées.
Mes photos plus récentes sont prises avec un appareil reflex Nikon et un objectif 40 mm macro - 1:2,8 (grossissement de 1:1 pour une distance de mise au point minimale de 16 centimètres) avec le risque de faire fuir l'araignée en m'approchant trop à son goût. Ensuite, en prise macro, il faut être vigilant quant à la profondeur de champ particulièrement ténue avec le 40 mm macro (quelques millimètres à 1:1 diaphragme fermé). Il faut impérativement diaphragmer jusqu'à f/11 voire plus, pour obtenir le sujet entièrement net mais, à cette position de fermeture du diaphragme, la vitesse d'obturation est en chute libre, il faut donc remonter la sensibilité à ISO 400 voire encore plus.
L'alternative est d'utiliser une focale plus longue, 100 ou 200 mm par exemple, qui permet de rester plus éloigné du sujet mais avec un risque de bougé plus important. On peut avoir recours aussi à une bague allonge pour modifier la focale de l'appareil équipé par exemple du zoom 55-200 mm ainsi transformé en objectif macro.
J'ai essayé aussi de prendre ces bestioles en photo en utilisant l'appareil posé sur un trépied ou sur un monopode, pour obtenir un rendu plus net en évitant les bougés. Cependant cet équipement encombrant, s'est avéré gênant dans mes mouvements, or ces bestioles sont vives et il faut réagir vite ! Donc, je travaille à main levée et le plus souvent en mode rafale pour augmenter mes chances d'avoir une photo nette sur la série.
L'usage de l'auto-focus n'est pas envisageable en macro, la mise au point doit donc être manuelle et au finish en avançant ou en reculant jusquà ce que le sujet soit net dans la zone rechercher.
En général, je n'aime pas utiliser un flash, sauf si j'y suis vraiment obligé; je préfère l'éclairage naturel. Cependant, je dois dire que l'utilisation d'un "flash macro" est un plus en cas de lumière faible afin de faire des photos mieux exposées avec des couleurs plus saturées. A défaut, le flash intégré au boîtier avec un diffuseur fait maison reste une solution disons...économique qui donne des résultats satisfaisants. Attention toutefois aux reflets dans les yeux de ces araignées sauteuses qui sont de véritable miroirs.
Dernière mise à jour le 16 août 2023