Les lérots aux activités nocturnes souvent bruyantes...
Lérot commun
Eliomys quercinus
(Linnaeus, 1758)
Le lérot est un petit rongeur qui inspire une certaine sympathie
malgré les dégâts qu'il fait éventuellement dans l'isolation de la toiture.
Carte d'identité :
Petit mammifère de l'ordre des Rodentia (Rongeurs), Sous-ordre des Sciuromorpha, Famille des Gliridae (Ex Myoxidae), sous-famille des Leithiinae.
Taille : 15 cm de long environ sans la queue.
Poids : 50 à 120 grammes
Ses grandes oreilles arrondies et son petit masque noir lui donne un air sympathique façon Zorro.
Son pelage est gris-brun sur le dos tandis qu'il est blanc sur le ventre et la gorge.
Le lérot a une longue queue - 10 cm - bicolore dont l'extrémité en touffe est applatie.
Habitat, comportement et reproduction :
C'est un animal actif pendant la nuit qui peut se manifester bruyamment chez vous le soir, descendant le long d'une gouttière venant des combles de la maison où il y a fait sa tanière dans l'isolation pour y dormir pendant la journée.
Au jardin, il lui arrive parfois de squatter le nid d'un écureuil ou celui d'un oiseau cavernicole pour y faire naître ses petits au printemps. Les petits lérots naissent généralement en juin. La mère, après une gestation de 22 jours, met au monde entre 2 à 7 jeunes qui seront allaités pendant 4 semaines et quitteront leurs parents à 1 mois et demi. Ils vivront en moyenne de 3 à 4 ans dans la nature.
Bébés lérots dans un grenier en Sarthe (72)
(Photos prises avec une smartphone d'où le manque de netteté)
Il hiberne et entre en complète léthargie pendant les mois les plus froids de l'hiver pour reprendre ses activités en avril.
Régime :
Omnivore et carnassier, il aime les graines, les fruits sauvages, les escargots, les mille-pattes, les insectes et également l'écorces d'arbre qu'il déchire en lanières pour se nourrir. Il peut s'attaquer à l'occasion à d'autres petits animaux tels que souris, musaraignes ou grenouilles.
Qu'on se le dise !
Ces petits rongeurs, comme leurs "cousins" - les mulots, les loirs ou les musaraignes - ont une mauvaise réputation qui leur reste collée comme un chewing-gum à la chaussure. Aussi, nombreux sont les jardiniers qui essayeraient de s'en débarrasser.
Mais est-il vraiment nécessaire de les tuer ?
Ces petits rongeurs sauvages, malgré quelques "dégâts marginaux", participent, compte tenu de leurs régimes alimentaires, à l'équilibre des populations animales de nos jardins, nous évitant ainsi d'avoir recours à l'usage de pesticides et autres moyens de lutte.
A noter : C'est une espèce dont la population est en forte régression depuis plusieurs années au point d'être considérée comme menacée de disparition.
Dernière mise à jour septembre 2017
